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victime
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Sur cette illustration ne figure pas l'équipier du pilote qui normalement serait en train de remonter sur le jet par l'arrière. |
MARINE JET
(principes généraux)
L'Histoire du Jet dans le sauvetage
Les techniques de sauvetage appliquée au jet
AVANT :
Connaître les caractéristiques du « Jet »
Faire une vérification générale du « Jet », intérieur extérieur ainsi qu’au niveau de la turbine (visserie et durites, etc. …)
Faire le plein d’essence
Faire le plein d’huile
Fermer les bouchons de coque
Mettre le coupe-circuit ainsi que le contact à l’aide de la clé position « I »
Amorcer le carburant avec starter sans accélérer (attention aux différents starters)
MISE A L’EAU :
Le démarrage s’effectuera avec une hauteur d’eau d’environ 80 cm (afin d’éviter de charger du sable et divers éléments dans la turbine)
En effet, sachez que dans le moteur, l'espace entre le tube de la turbine et l'hélice est de l'ordre du micron, donc le moindre petit caillou qui viendrait endommager la turbine ferait perdre près de 20% à la puissance du jet.
DÉMARRAGE :
Laisser le starter
Démarrer sans accélérer
Accélérer lorsque le moteur a trouvé son régime (environ 5 secondes sont nécessaires)
Laisser chauffer le moteur si possible
Enlever le starter lorsque le régime moteur est correct
RETOUR :
Proscrire les arrivées directement sur la plage, sauf URGENCE
Accélérer pendant 5 à 10 secondes afin de dégorger le moteur et d’évacuer un maximum de sable et autres éléments
Lorsque le « Jet » est sur la remorque le démarrer et donner 2 à 3 coups d’accélérateur brefs afin de le purger
Enlever les bouchons de coque (ne pas oublier de les revisser pendant un trajet sur route pour ne pas les perdre)
LE SUIVI :
Si le « Jet » a navigué dans des eaux chargées ou a effectué une arrivée sur la plage, il est nécessaire d’effectuer un rinçage du moteur
Si le « Jet » a navigué dans des eaux claires et non chargées et navigue tous les jours, le rinçage pourra s’effectuer une à deux fois par semaine
Si le « Jet » doit rester immobilisé plusieurs jours, effectuer un rinçage
Entretien chez mécanicien sera fonction du cahier des charges du constructeur
Dans le cas d’une utilisation régulière, pulvériser du WD 40 ou son équivalent une fois par semaine
Laissé le siège du Jet ouvert le plus souvent possible surtout l'été pour laisser s'échapper l'humidité (un des pires ennemis des Jet-Ski)
Si on constate une perte de puissance, cela peut signifier que le circuit de refroidissement est bouché
En cas de surchauffe du moteur, vérifier si la prise d’eau du rinçage est fermée, voire défectueuse
Absence d’huile ou d’essence
Présence de sable dans la turbine
Présence de sable dans le circuit de refroidissement, etc. … (surveiller le jet de refroidissement)
Présence d’eau dans le carburateur
Bougies défectueuses (à changer au bout de « X » heures selon le « Jet »)
Batterie hors-service ou défectueuse
Coupe-circuit défectueux
Problème de fusibles
Branchements électriques défectueux
Boîtier électronique non étanche
Usure des pièces mécaniques
Starter défectueux
Pompe d’amorçage défectueuse
Le « Jet » peut être hiverné
Faire l’entretien de la coque, résine, etc. …
Selon l’utilisation, la marche arrière peut être enlevée
Des mains courantes seront disposées sur le « jet » (attention au perçage)
Faire attention à l’armement de sécurité en fonction de la catégorie de navigation
Surveiller les différents bruits et rendre compte
Un JET-SKI est propulsé par le jet d'eau que produit sa turbine: conséquence si on tourne le guidon sans accélérer, le Jet ne tourne pas.
Pour partir en patrouille, avant de mettre les gaz, que vous soyez seul ou plusieurs, placez vos jambes de manière non parallèle sur le Jet à l'arrière du jet.
Lorsque vous avez un passager, n'oublié pas que la position de celui ci est bien moins confortable que la votre, alors doucement sur les passages de vagues et les changements de cap.
N'oubliez pas de faire chauffer le moteur, une ligne droite de 50 à 100 mètres suffises (mais respectez toujours les 5 nœuds de la bande des 300 mètres, sinon ça va chiez!).
En revanche, si vous faîtes un sauvetage ne vous embêtez pas avec ça : foncez!
Mettez toujours le coupe-circuit au poignet droit, car ceci vous laisse la main gauche de libre pour attraper votre victime dans l'eau. Ainsi vous gardez la main droite sur le guidon pour ajuster au mieux votre pilotage au moment de ramasser votre victime (rester face aux vagues) et cela évite aussi de faire sauter le coupe-circuit en accrochant la victime lors de sa remontée sur le Jet.
N'oubliez pas de faire 2 ou 3 tours de poignets avec le cordon du coupe-circuit, ça vous évitera de le perdre en cas de chute dans l'eau !!!
L'Histoire du Jet dans le sauvetage :
Étant donné que l'apparition des premiers jets biplaces ne date que de 1988, son développement au sein des postes de secours en France n'en est encore qu'au premier balbutiement. En effet, les mairies croient encore à tort que le JET-SKI n'est qu'un engin récréatif. Même s'il est vrai qu'en piloter un procure de réelles sensations de plaisirs, c'est tout à fait objectivement que l'on constate sa grande efficacité surtout sur la côte sauvage (côte dangereuse).
D'une part, étant bien moins imposant qu'un ZODIAC, il est beaucoup plus maniable et surtout beaucoup plus malléable dans les vagues. Ce qui lui permet de passer là ou un ZODIAC ne le pourrait pas. Et lui permet d'intervenir beaucoup plus rapidement.
En plus de ces grandes capacités de réactivité, un JET-SKI ne possède pas d'hélices ce qui est un atout majeur au niveau de la sécurité. En effet, si l'intervention le nécessite, les sauveteurs peuvent plus facilement s'aventurer dans la zone de bain avec un marine-jet plutôt qu' avec un zodiac. Mais attention toutefois c'est un engin qui est lourd (250kgs) et un choc avec un baigneur pourrait être fatale pour ce dernier.
Les techniques de sauvetage appliquée au jet :
La règle d'or dans toutes les techniques d'intervention, comme en zodiac d'ailleurs, est de toujours rester face à la vague ( sinon c'est la cabane !! ).
Sachant que le jet permet une intervention extrêmement rapide, vous aurez plus souvent à faire à une victime consciente.
Par conséquent le sauveteur peut intervenir seul (mais être 2 n'est pas interdit, bien au contraire!)
Le sauveteur arrive sur la victime, lui tend le bras et maintient une faible vitesse, la victime peut ainsi agripper les poignées située autour du Jet et se hisser sur le siège, ou si votre Jet en est équipé, monter sur la planche.
N'oubliez pas que le Jet est une embarcation instable à faible vitesse et que votre victime risque d'essayé de monter rapidement dessus, alors pensez à équilibrer en permanence le Jet et surtout à prévenir la personne.
Si vous partez sur une victime (visiblement) inconsciente, (cas type du noyé hors zone de baignade) il vous faudra obligatoirement intervenir au minimum à deux: 1 pilote et 1 sauveteur. En arrivant sur la victime, le sauveteur saute vers elle, la rejoint et la maintient à la surface en rétropédalage pendant que le pilote du jet fait demi-tour.
Ensuite, au retour du Jet le pilote attrape le bras du sauveteur et non pas celui de la victime (la prise en mains est plus sur).
Pour positionner une victime sur le Jet, il y a différentes méthodes:
La première technique est de hisser la victime en l'allongeant sur le ventre à cheval sur la banquette du jet . On lui coince les genoux dans la 1ère gouttière, puis, le pilote coince la tête de la victime avec son mollet afin qu'il amortisse les éventuels chocs contre la coque pendant le retour. Une fois en place le sauveteur remonte sur le jet, maintient également la tête et crie « GO! » au pilote qui met les gaz pour ramener tout ce petit monde vers la plage.
Voir illustration ci-dessous :
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victime
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Sur cette illustration ne figure pas l'équipier du pilote qui normalement serait en train de remonter sur le jet par l'arrière. |
Ou si votre Jet en est équipé, le sauveteur hisse le victime sur le dos sur la planche attachée au dos du Jet, passe ses bras sous les aisselles de la victime et s'accroche lui même à la planche. Il crie ensuite « GO! » au pilote qui met les gaz pour ramener tout ce petit monde vers la plage.
La seconde technique est de maintenir la victime par l'arrière du Jet sous les aisselles. Pour cela, le sauveteur s'allonge sur la selle et glisse ses jambes entre la coque et les jambes du pilots ce qui lui permet de se maintenir sur le Jet.
Une fois positionné, le sauveteur crie ensuite « GO! » au pilote qui met les gaz pour ramener tout ce petit monde vers la plage.
Les inconvénients de cette technique sont que le sauveteur ne voit pas la mer et est facilement déstabilisé, donc risque de chutes au retour. Mais surtout, il ne faut en aucun cas se laisser rattraper par une vague sous peine de voire la victime disparaître dessous.
La troisième technique est de passer la victime en l'hissant de biais sur la banquette du jet puis, de passer sa jambe de façon à ce que le noyé se retrouve dos au sens de la marche et calé la tête sur la banquette et les bras et les jambes de part et d'autre du siège.
La quatrième et dernière technique est de passer la victime en la hissant de biais dans la goulotte du jet la tête vers l'arrière puis, le sauveteur monte à genoux dans la goulotte opposé (pour équilibrer l'embarcation) et lui maintien la tête.
Dans tous les cas, à l'arrivée, le pilote va « beacher » pour faciliter le déchargement de la victime. Le sauveteur doit donc prendre soin de protéger la tête de la victime pour que celle-ci ne percute pas le Jet.
